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Résumé :
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n connaît l’attachement des plus jeunes pour leur doudou. Mais les enfants savent-ils que leur nounours tiennent aussi beaucoup à eux ? Elzbieta s’est amusée ici à leur faire entendre le point de vue de deux ours en peluche, Petit Pote et Grosbert, pour parler d’une grande question qui les préoccupe : le passage de l’enfance au monde adulte. Petit Pote est tout tourneboulé. Le jeune ours voudrait comprendre où est le bébé qui jouait avec eux il y a bien longtemps ? Il voudrait savoir ce qu’il est devenu. Grosbert a beau lui expliquer que, contrairement aux nounours, «tous les bébés, disparaissent et deviennent de grandes personnes », Petit Pote reste sceptique et essaie de comprendre cette transformation à partir du souvenir qu’il a et qui ne correspond pas vraiment à l’image des grandes personnes avec leur moustache. C’est alors que le téléphone sonne. C’est Bébé. Il lui explique qu’il a maintenant une moustache et qu’il est même un papa. Elzbieta parvient à travers cet album délicat et empreint de nostalgie à capter toute la profondeur des questions des tout-petits sur le temps qui passe. Une mise en scène subtile basée sur un retournement des rôles pour un album, qui joue sur les matières et le collage, et qui explique tout en douceur ce qu’est grandir.
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